Pour la Transat du Centenaire, François Gabart sera bien entouré par cinq équipiers aux compétences et parcours complémentaires pour tirer le meilleur d’une course en équipage qui permet « d’attaquer plus, de naviguer sur le fil, sur un flotteur, et atteindre des vitesses très intéressantes, tout en ayant un niveau de sécurité plus élevé ».
Ils embarquent à bord de MACIF :
Pascal Bidégorry, l’un des marins les plus expérimentés en multicoque au large avec lequel François a déjà signé une victoire en double lors de la dernière Transat Jacques Vabre, à bord du plus récent des quatre trimarans Ultimes réunis sur ce parcours inédit à travers l'Atlantique Nord d'Est en Ouest ;
Yann Riou, qui au-delà de sa participation aux grandes manoeuvres, portera aussi la casquette de mediaman, avec la charge de saisir dans le vif de la compétition des images pour les transmettre ensuite à terre et au PC de THE BRIDGE, embarqué à bord du Queen Mary 2 ;
Antoine Gautier et Guillaume Combescure, deux membres de son équipe permanente, aux compétences et à l’expertise techniques précieuses, animés tous les deux - selon les dires de leur skipper -, d’une vraie âme de compétiteur ;
Benoît Marie, le petit nouveau du team embarqué pour l’occasion, que François connaît depuis 20 ans et ses premières navigations en Optimist. Cumulant expérience du large et des bateaux qui volent (en particulier le Moth à foils), cette nouvelle recrue partage l’envie de naviguer toujours plus vite et se distingue par sa capacité de toujours se remettre en cause pour progresser. De bon augure pour cette transat disputée au tempo soutenu du prestigieux paquebot, face à trois autres redoutables concurrents à voiles et trois coques ;
La course s’annonce intense et très rythmée, ce qui n’est pas pour déplaire au skipper de MACIF, qui se félicite plutôt de devoir pour bousculer ses habitudes de solitaire et cohabiter avec ses forces vives embarquées dans un objectif de performance. Tout l’enjeu consistera à s’adapter au bateau conçu, imaginé et configuré pour un seul homme à bord.
Sur THE BRIDGE, je serai hors quart, chargé de la navigation mais également de la coordination. Ce rôle de chef d’orchestre, qui vise à essayer de faire travailler l’ensemble des équipiers dans la bonne humeur et l’efficacité, me plaît. Je le fais à terre depuis plusieurs années maintenant, c’est intéressant de transposer cela en mer. Je vais bien évidemment aussi me fondre dans l’équipage (…) Nous serons sans doute serrés dans le cockpit, ce sera un peu du camping, mais on arrivera à s’organiser, cela va durer moins de dix jours…
Francois Gabart