Davy Beaudart (Actual) : « On est au près, on monte tranquillement au Nord pour aller chercher la bascule de vent de la première dépression. C’est ambiance « saute-moutons » sous un ciel gris avec quelques grains qui passent. On devrait virer dans le milieu d’après-midi (HF). On va alors toucher un flux de Nord qui va se renforcer gentiment entre deux dépressions. On va avoir 24 heures un peu toniques au reaching avec une mer un peu croisée. Ça va être une partie un peu plus rapide, mais aussi plus délicate à gérer. On adorerait profiter des transitions pour revenir sur nos trois camarades de devant, mais en vitesse pure, cela restera dur. On va prendre ce qu’on peut prendre. On ne va rien lâcher jusqu’à l’arrivée. »
Vincent Riou (Sodebo Ultim’) : « On a passé un petit front cette nuit. Pour nous la situation est compliquée, c’est très désavantageux d’avoir du retard, mais on est toujours à l’attaque et on attend notre heure. Devant nous, on a une zone de transition avec du vent un peu faible qui va nous ralentir toute la journée beaucoup plus que nos adversaires. Il va falloir se battre pour ressortir au plus vite. Actuellement, nous sommes au près serré dans 12/13 nœuds de vent. On a eu jusqu’à 25 nœuds cette nuit au passage de front, et là, on repart dans un vent de 10 nœuds, voire moins pour la journée. Le choses ne sont pas super bien enchaînées pour nous, on a raté deux-trois petits coups et depuis on est un peu la peine. Cela s’est joué à peu de choses lors de la première nuit, c’est la vie des courses au large et la route est encore longue. »
Sébastien Picault (IDEC SPORT) : « On est très heureux du départ et de la façon selon laquelle se goupille ce début de course. Nous avons mis nos quarts en place de deux, avec Francis qui vient de nous donner des coups de main et supervise tout ça. Nous avons un petit décalag au Sud par rapport à Macif, qui reste quand même très à l’aise en vitesse et on ne trouvait pas très judicieux de faire une route similaire. On fait notre petit chemin. La route est encore longue, avec des petits trucs à jouer. On essaye de faire les bords rapprochants au mieux. On essaye de bien tenir nos rythmes de quarts. Jusqu’à présent, on a réussi à se reposer correctement. Au départ, cela a été plus sportif. Lais à présent, plus au large, on essaye de choisir le moment le plus judicieux pour déclencher une manœuvre afin d’être cinq sur le pont. Pour l’instant, tout se passe plutôt bien, pour le bateau, comme pour les bonhommes. »