Yves Le Blevec (Actual) : « Tout va bien à bord d’Actual. On a eu un départ absolument extraordinaire ! C’est quelque chose qu’il faut vivre une fois dans sa vie de marin. Ensuite, nous avons tiré des bords le long des côtes bretonnes, sommes passés juste devant la maison en baie de Quiberon, puis par la Teignouse, et là on navigue au près, un peu derrière nos petits camarades. Cette première nuit a été plutôt agréable et assez tranquille avec des vents assez variables d’une dizaine de nœuds. On est concentrés sur la conduite du bateau et les conditions permettent à l’équipage de se reposer. Globalement on fait des quarts de trois heures, ce qui permet de dormir quasiment trois heures d’affilée et de bien récupérer. »
François Gabart (Macif) : « Cette première nuit a été plutôt pas trop mal le long des côtes de Bretagne Sud. C’était une bonne petite mise en jambes. Là, nous sommes en train de rentrer dans une zone sans beaucoup de vent. Nous sommes avec IDEC SPORT qui est juste sous notre vent. Comme le vent va continuer à mollir au lever du jour, les écarts devraient se resserrer, et on va se retrouver tous ensemble avec les bateaux à vue. On n’a pas forcément pris un très bon départ. En revanche, on s’est plutôt bien débrouillé quand ont est sortis de la zone de départ. On est contents de notre position pour le moment. Tout va bien à bord. Nous prenons nos marques comme dans toute transat en course. Les quarts se mettent en place tranquillement après cette première nuit et ce départ en fin de journée assez inhabituel pour nous. »
Jean-Luc Nélias (Sodebo Ultim') : « Le ciel est gris, la mer est plate et le vent vient de tomber à sept nœuds. C’est plutôt paisible sur Sodebo. Il y en a qui dorment, d’autres qui sont en stand by et les derniers qui travaillent… Je suis actuellement de quart avec Vincent (Riou). Hier à Saint-Nazaire lors du départ, on ne voulait pas partir au louvoyage, on ne voulait pas s’approcher du Queen Mary 2… et on a fait exactement l’inverse de ce que nous avions prévu. Bref, ce n’était pas terrible sauf pour les images ! Là, il va falloir traverser un col anticyclonique pas très clair avec une zone sans gradient et donc sans vent, avant de toucher un front dépressionnaire nous permettant de continuer notre route au Nord-Ouest. »